Ptose

A qui s’adresse la correction de la ptose mammaire ?

Delphine Haddad chirurgien esthétique à Paris
OBJECTIFS

Avec l’âge, les grossesses, les variations importantes de poids, les seins ont tendance à s’affaisser. La partie supérieure du sein se vide. L’intervention consiste à repositionner et à regalber le sein. La pose ou non de prothèses mammaires dépend de la perte de volume.
Esthétique et offre à la femme une meilleure qualité de vie.

Consultations préalables à l’intervention

Un dossier photographique est constitué avant la réalisation d’une plastie mammaire de réduction.
Une mammographie, éventuellement associée à une échographie sera réalisée.

L’arrêt du tabac (ou bien la réduction maximale de sa consommation) est vivement recommandé un mois avant l’intervention (le tabac peut être à l’origine d’un retard de cicatrisation).

Le déroulement de l’intervention

Le matin de l’intervention, des points de repère sont tracés directement sur la peau.

Elle se déroule sous anesthésie générale. La patiente est en position demi-assise.

Les incisions siègent autour de l’aréole puis verticalement, de l’aréole jusqu’au sillon sous-mammaire, et horizontalement dans le sillon sous-mammaire, sur une longueur très variable suivant le degré de l’hypertrophie (T inversé). La cicatrice horizontale peut être supprimé en cas de ptose et d’hypertrophie peu importantes.

Vous quittez le bloc opératoire avec des drains, afin d’éviter les hématomes. Vous les gardez 24 à 48 heures, et sortez dès leur ablation.

Les suites de l’opération

La durée du séjour est adaptée à chaque cas. La sortie de clinique s’effectue, en règle générale, 48 heures après l’opération. Un pansement est réalisée quotidiennement pendant une dizaine de jours. La majorité des points sont résorbables.

Un soutien-gorge compressif vous sera conseillé. Il devra être porté jour et nuit pendant 1 mois. Tout sport devra être arrêté pendant 2 mois.

Les résultats

Tout de suite après l’opération, les cicatrices sont fines et très peu visibles. Puis elles vont commencer à rougir, durcir, s’épaissir. Elles ne commenceront à s’atténuer qu’à partir du deuxième ou troisième mois, pour revenir à la normale en 6 mois à 2 ans. Il est parfois nécessaire d’envisager un traitement médical local pour en hâter l’évolution, ou même une correction chirurgicale secondaire qui constitue, par rapport à l’opération initiale, un geste simple. Pour juger de l’évolution des cicatrices, vous aurez une consultation au 2ème, 6ème et 12ème mois postopératoires.

Cette intervention comporte les risques de tout acte médical, si minime soit-il. Ces derniers seront détaillés lors de la consultation.